Bassolma Bazié, le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale du Burkina Faso a tenu un discours retentissant à la 78è Assemblée générale des Nations Unies à New York. L’ONU, l’Union Africaine, la CEDEAO en ont pris pour leur grade ainsi que des personnalités comme le président Emmanuel Macron ou encore Antonio Guterrez, le scerétaire général des Nations Unies.
Dans son propos, le ministre burkinabé avec une éloquence remarquable a dénoncé l’hypocrisie et la malhonnêteté de la communauté internationale représenté notamment par l’ONU , sur la situation des pays comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso minés par le terrorisme.
Qualifiée de nébuleuse, Bazié accuse la communauté internationale sous l’impulsion de la France d’avoir tenté de nommer un Premier ministre à sa solde en vain. Droit dans ses bottes et sans sourciller, Bassolma Bazié a dénoncé les sanctions cyniques imposées au Burkina suite au coup d’État.
M. Bazié s’est attaqué frontalement à la France et son président Emmanuel Macron dont « la condescendance, la suffisance, l’arrogance et le paternalisme » ne sont plus à démonter quand il s’agit de parler de l’Afrique. Selon le ministre burkinabé, la France s’est même permis bloquer les armes commandées par le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
Bazié dénonce l’imposition par la France du G5 Sahel alors que le Burkina, le Mali et le Niger s’organisent pour défendre eux-mêmes leur frontière commune. Bazié a aussi dénoncé des assassinats commis par la France dans le passé et se moque des prétendus droits humains dont se prévaut l’Occident alors que la charte du mandé est bien antérieure aux droits humains à l’occidental.
Bazié a affirmé sans sourciller que le Burkina Faso commercera avec quels pays il veut et n’en déplaise à quelques nations impérialistes.
« L’ONU devient de plus en plus l’ombre d’elle-même de par les tentatives de sa prise en otage par un conglomérat de puissances internationales impérialistes brouillant ainsi la clarté et le sérieux dans ses prises de position », a dénoncé le ministre de la transition sous l’ère d’Ibrahim Traoré.
Le représentant du chef de la junte malienne, les coups d’États sont les symptômes de beaucoup de maux dont l’ONU couvre parce que prise en otage par des grandes puissances. En conséquence, il faut traiter les causes et tout rentrera dans l’ordre au risque de voir l’ONU elle-même être victime d’un coup d’État.
« CEDEAO, Union africaine et l’Onu soit des institutions au service de véritablement peuples du monde. Ce sont le manquement de sincérité, les discisions clientélistes et à géométrie variable, la couverture des tripatouillages constitutionnelle avec leur lot de crimes, la promotion de la mauvaise gouvernance, le pillage, la désorganisation sociale et la corruption qui conduisent immanquablement au coup d’État qui ne sont donc que de conséquences. Traitons donc des causes et des conséquences disparaîtront d’elles mêmes ».
« Mais si nous continuons avec ce jeu de l’Autriche à la diplomatie d » hypocrisie , aux mensonges éhontés d’État, au crime organisée, au tripatouillage constitutionnelles et à la fabrication de larbins à la tête de nos États africains, même l’ONU risque de ne pas échapper à un coup d’État »