Le patron de la clinique SUMA Assistance se dit outré par le traitement réservé au leader du PASTEF qui est, selon lui, dans un état critique et sa santé devenue précaire. Prenant pour exemple l’avocat Juan Branco qui a été libéré après un jour de détention puis renvoyé chez lui, Dr Babacar NIANG estime que c’est la preuve que c’est l’Etat qui tire les ficelles. A l’en croire, un seul geste du pouvoir et le problème est réglé.
« Ousmane SONKO était en bonne santé avant d’aller en prison. L’Etat du Sénégal sera responsable de tout ce qui arrivera à SONKO. Juan Branco a été libéré immédiatement. Ce sont les tenants du pouvoir qui ont pris cette décision. Il y a certains moments où on n’a pas le choix. Dans ce pays, les autorités ont plus de considération et de respect pour les étrangers surtout ceux qui ont la peau blanche. Tous les médecins qui ont touché à SONKO lors de son hospitalisation chez nous ont été arrêtés puis mis sous contrôle judiciaire. Il y avait un Libanais parmi eux, il n’avait pas été inquiété. Une différence de traitement flagrante », s’offusque le médecin.
S’agissant de l’état de santé du maire de Ziguinchor, Dr Babacar NIANG estime qu’il « faut agir », car, soutient-il, « la déshydratation est la cause de l’insuffisance rénale ».
Par ailleurs, Dr NIANG demande aux médecins qui sont en train de suivre Ousmane SONKO de prendre leurs responsabilités pour le sauver. « Si on me l’avait confié, je l’aurais endormi et donné les soins adéquats », tranche-t-il.