Le président Macky SALL s’engage à ne ménager aucun effort pour garantir la stabilité du Sénégal au cours des mois qui lui restent au pouvoir. Selon lui, tant qu’il n’y a pas de passation de témoin avec son successeur, il reste chef de l’Etat et entend pleinement assumer cette charge. « Avec fermenté », assure-t-il.
« D’ici la transmission du pouvoir au futur président de la République, le 2 avril 2024, j’assumerai avec responsabilité et fermeté toutes les charges qui incombent à ma fonction. En vertu du mandat que vous m’avez confié et en étroite cohérence avec mon serment constitutionnel, je continuerai de consacrer toutes mes forces à défendre, sans failles, les institutions constitutionnelles de la République, le respect des décisions de justice, l’intégralité du territoire, la protection des personnes et des biens. Je resterais à vos côtés, à votre écoute et à votre service de la République et de la Nation. Nous avons des réalisations indéniables et un potentiel incroyable. Mais soyons vigilants et conscients des difficultés, des obstacles réels et de l’activisme des ennemis de l’intérieur et de l’extérieur. L’enjeu essentiel pour moi, c’est notre cher Sénégal, ce pays que j’ai à cœur, garder le cap vers l’émergence dans la voie de l’action, de la paix, de la stabilité, du respect du droit, de l’ordre public, dans l’unité nationale et la cohérence social. Cela exige de chacune, de chacun de nous, l’adhésion à notre modèle de société fondé sur la démocratie, la liberté, le respect de nos valeurs socioculturelles, le respect de ce vivre ensemble qui a su, jusqu’ici, nous rassembler et nous ressembler : le respect de nos religions, de nos confréries et de nos guides religieux… en somme, les respect de notre identité collective sénégalaise, qui ancrage dans le socle socioculturel sénégalais et africain, mais aussi, ouverture dans la modernité», a-t-il déclaré lors de son adresse à la Nation de ce lundi 3 juillet.
Pour certains observateurs, le président SALL fait surtout allusion au dossier Sweet Beauty qui a abouti à la condamnation d’Ousmane SONKO dont l’emprisonnement pourrait susciter de nouvelles manifestations.