Le saccage des travaux du Brt a conduit au report de la date de livraison de l’ouvrage. Initialement prévu en septembre, le Brt sera livré en décembre, selon le ministre des Infrastructures Mansour Faye, en visite, hier, avec le Premier ministre, Amadou Ba sur les axes de la locomotive.
L’Etat fixe le pari pour l’inauguration du Brt pour décembre 2023, selon le Premier ministre, Amadou Ba, en visite, hier, dans les chantiers de l’axe du Brt, Guédiawaye-Liberté 6) en commençant par le dépôt (à Gadaye) afin de constater les dégâts. Amadou Ba étaient accompagnés des ministres de l’Intérieur, Félix Antoine Diome et de celui des Infrastructures, Mansour Faye. «19 stations, points sensibles, surtout celle pilote, sur 23 ont été vandalisées. Cela va impacter les délais de livraison. Les instructions données par le Premier ministre est de livrer les travaux au mois de décembre», estime Mansour Faye ajoutant que les équipements détruits seront commandés à nouveau. «Les délais seront respectés», réitère-t-il ajoutant que le Brt devait être utilisé par les usagers au mois de septembre avant que les dégâts ne viennent repousser l’échéance. Le Brt s’étend sur 18 kilomètres de Dakar à Guédiawaye. Il est fait pour transporter jusqu’à 300 mille passagers par jour, selon Mansour Faye. Quant aux techniciens, ils affirment que les points sensibles méritent d’être sécurisés pour terminer les travaux. L’Etat va créer une police des mobilités, d’après le ministre de l’Intérieur qui ajoute que ce sera une compagnie spéciale qui s’occupera exclusivement de la protection des passagers et des bus ainsi que des travaux en cours.
Amadou Bâ, Premier ministre: «L’Etat prendra toutes les mesures pour élucider les décès»
Le Premier ministre Amadou Ba dit que l’Etat prendra toutes les mesures pour élucider les décès enregistrés lors de ces émeutes. «Comme on l’a fait dans le passé. Il n’y pas de problème particulier», a-t-il promis en marge de cette visite des chantiers du Brt afin de constater les dégâts. «Nous avons un droit d’explication avec les Sénégalais pour édifier sur tout ce qui s’est passé», ajoute-t-il.
Emile DASYLVA