La conférence de sensibilisation sur l’optimisation de la chaîne d’approvisionnements pour une meilleure maitrise des coûts au profit des chargeurs, transitaires, consignataires, armateurs et autres usagers de la chaîne de transport couplée à la formation aux incoterms 2020 s’est tenue du 16 au 21 octobre 2023 à Pointe-Noire en République du Congo. L’occasion pour le Conseil sénégalais des chargeurs de partager avec les participants sa stratégie et son expérience dans le domaine du transport maritime.
Dans le transport maritime le Conseil sénégalais des chargeurs dispose d’une solide expérience dans le suivi et l’encadrement du trafic. Et cela grâce à une bonne stratégie qui a permis au COSEC de bien gérer son fret. Cette stratégie est matérialisée par des représentations dans le monde prenant en charge des préoccupations des chargeurs à l’étranger, fournissant l’assistance de proximité et maîtrisant le fret ; la création de la société Cargo-Sénégal et un nouvel acteur assurant la relation avec la douane dont les chargeurs sont des membres actifs.
Pour ce faire, le Conseil sénégalais des chargeurs devient le seul interlocuteur du chargeur. Avec cette libéralisation, renseigne un rapport de mission de la conférence de sensibilisation sur l’optimisation de la chaîne d’approvisionnements pour une meilleure maîtrise des coûts au profit des chargeurs, transitaires, consignataires, armateurs et autres usagers de la chaîne de transport, couplée à la formation aux Incoterms 2020, les chargeurs «n’ont plus d’obligation vis-à-vis des opérateurs maritimes». «Ils ont la capacité à négocier avec compagnies maritimes et augmentent leur volume de business, le cargo-Sénégal applique les taux réels. A cet effet, tout intervenant y trouve son compte», détaille le document. Cette rencontre qui s’est tenue à Pointe-Noire du 16 au 21 octobre 2023 a vu la participation d’Abdoulaye Thiam, directeur technique du COSEC. Pour le directeur général du Conseil congolais des chargeurs le thème abordé lors de cette conférence cadre parfaitement avec les recommandations issues de la restitution de l’étude sur les coûts et délais de passage portuaire des marchandises et corridors de transit, notamment celles liées à l’optimisation du prix du panier de la ménagère. Cette étude a fortement contribué à l’élaboration, par le gouvernement, du Plan de résilience contre la crise alimentaire 2022-2023.
Et c’est dans ce sens que, dit-il, le Conseil congolais des chargeurs, structure de prestations de services logistiques, «contribue à améliorer la compétitivité de la chaîne logistique du Congo, à travers l’assistance aux chargeurs et l’encadrement du trafic multimodal et l’information et la formation des chargeurs et autres usagers de la chaîne de transport multimodal». A travers cette conférence, assure-t-il, le Conseil congolais des chargeurs veut sensibiliser, tous les acteurs opérant dans le domaine du commerce international et de la mise en place d’un service facilitant la réservation de fret auprès des transporteurs maritimes en amont de la chaîne d’approvisionnements. Car, cela «renforcera la compétitivité des chargeurs pour mieux affronter le marché commun africain qui est la ZLECAF».
Dans la même optique, le Conseil congolais des chargeurs entend «renforcer les capacités des chargeurs et autres usagers de la chaîne de transport, sur les règles prédéfinies et validées par la chambre de commerce international traduisant la répartition des obligations et responsabilités entre le vendeur et l’acheteur».
Le directeur général du Conseil congolais des chargeurs estime que les stratégies d’optimisation de la chaîne d’approvisionnements pour une meilleure maîtrise des coûts constituent la toile de fond de la présente conférence que les différents experts vont décortiquer. De son côté le secrétaire général du département de Pointe-Noire reste persuadé que cette conférence aidera les chargeurs et autres usagers de la chaîne de transport à maîtriser les options et innovations de la chaîne d’approvisionnements, aux fins de devenir plus compétitifs et de s’impliquer plus efficacement face à l’avènement de la Zlecaf