Après avoir écouté les préoccupations et contributions des différents acteurs, le président Macky Sall a donné des réponses. Il affirme qu’il est prêt à renoncer à sa troisième candidature, si on le lui demande avec la manière. Il prévient que personne ne peut lui imposer quoi que ce soit.
Sur la tension notée ces derniers à travers les menaces et manifestations, le président Sall menace: «Les menaces contre les magistrats, ça ne passera pas. Le Sénégal fait l’objet de critiques à l’international. C’est une campagne orchestrée contre la République et contre le président de la République. Orienter cette campagne contre le président de la République n’est pas grave parce que je peux me battre». Selon lui, certaines forces de l’opposition ont un problème contre le Sénégal, ses institutions et sa démocratie. «Si nous voulons avancer, avançons dans la vérité et dans le cadre du respect de la loi. Au moment où nous parlions ce soir, un individu a été appréhendé après avoir tiré sur un jeune manifestant. C’est un civil. Il n’est ni policier ni gendarme», dit-il. Occasion qu’il saisira pour s’ériger en défenseur des forces de sécurité et de défense. «Ceux qui tirent et tuent ne sont pas nos forces de défense et de sécurité. Nos forces sont les plus républicaines en Afrique, reconnues par l’organisation des Nations unies. Quel est l’intérêt de nos Fds de tirer sur des manifestants, des civils. Ils n’ont aucun intérêt à le faire. Les enquêtes vont révéler ceux qui sont arrêtés avec des armes». «Est-ce que sur cette base, on peut amener l’Etat à démissionner sur la base de sa responsabilité régalienne d’assurer la sécurité des citoyens», s’interroge Macky ajoutant que la démocratie et le dialogue démarrent par le respect de la loi. «Si on ne respecte pas la loi et les règlements, on fonce vers le chaos. Le gatsa gatsa nous conduit vers des lendemains incertains. Ce que nous ne souhaitons pas pour le Sénégal», souligne encore Macky Sall.
Magib GAYE