L’affaire Pape Ndiaye et l’acharnement sur le groupe de presse Wal Fadjri irritent son Président directeur général, Me Cheikh Niass. Ce dernier, en marge du sit-in pour la libération du présentateur du magazine «Balance», s’est dit indigné par la situation que vit la presse. Il se radicalise et profère des menaces.
Pour Me Cheikh Niass, si ces persécutions qui s’abattent sur Walf ne s’arrêtent pas, il descendra sur le terrain politique. Cela, envisage-t-il, «pour mettre un terme à la violation de la liberté d’expression». Et que «si jamais ce sit-in du 19 mars 2023 n’a pas pour effet la libération immédiate de Pape Ndiaye et l’arrêt de tout acharnement envers Walf», menace Me Niass, il déposera sa candidature en 2024. «Puisqu’à la fin de cette année 2023, j’aurai 35 ans, l’âge requis par la Constitution. Je pourrais, par conséquent, me présenter et devenir président de la République du Sénégal pour mettre fin à toutes ces injustices que ce soit envers les journalistes et les groupes de presse, en général», projette Me Niass. Aujourd’hui, il invite patrons de presse, journalistes, observateurs, défenseurs des droits humains… à faire front commun pour défendre la liberté d’expression.
Salif KA