Le président américain Joe Biden a effectué une visite surprise à Kiev lundi, promettant de nouveaux armements et un soutien “indéfectible” à son allié ukrainien, à quelques jours du premier anniversaire de l’invasion russe.
“Je vais annoncer la livraison d’autres équipements essentiels, notamment des munitions d’artillerie, des systèmes antiblindage et des radars de surveillance aérienne”, a assuré le président américain, selon un communiqué de la Maison Blanche, pour sa première visite en Ukraine.
Lors d’un point presse avec le président Volodymyr Zelensky, il a évoqué 500 millions de dollars d’assistance supplémentaire dont les détails seront annoncés dans les jours à venir. “J’ai pensé qu’il était essentiel qu’il n’y ait aucun doute sur le soutien des Etats-Unis à l’Ukraine”, a-t-il encore affirmé au sujet de sa visite dans la capitale ukrainienne.
L’Ukraine a un besoin crucial de munitions de longue portée pour son artillerie et de chars pour s’opposer à une nouvelle offensive russe et pour lancer ses propres assauts et reprendre les territoires occupés par l’armée de Moscou dans l’Est et le Sud.
Alertes aériennes
Cette première visite à Kiev de M. Biden suit celles de nombre de dirigeants européens dans la capitale ukrainienne et celle de M. Zelensky à Washington en décembre.
M. Zelensky l’a saluée comme un “signe extrêmement important de soutien”. Il a aussi dit à la presse, en compagnie du président américain, que les deux hommes voulaient discuter “de comment gagner (la guerre) cette année”. Selon lui, le soutien militaire américain à l’Ukraine démontre que la Russie “n’a aucune chance de gagner” la guerre.
Les alertes antiaériennes ont aussi retenti lundi lors de la visite du président américain, ont constaté des journalistes de l’AFP. Joe Biden était aux côtés du président Zelensky, sortant d’une église où ils étaient restés quelques minutes, lorsque les sirènes ont retenti, sans provoquer de panique. Le président américain a aussi exprimé son admiration pour la résilience des Ukrainiens face à l’envahisseur. “C’est plus qu’héroïque”, a-t-il dit.