L’avocat de Adji Sarr, Me Elhadji Diouf a soutenu, hier, lors d’une conférence de presse que le leader de Pastef Ousmane Sonko est «l’homme des contradictions». Ousmane Sonko doit être jugé devant la chambre criminelle pour des faits de viol et menace de mort à l’encontre de Adji Sarr.
L’avocat de Adjir Sarr n’a pas tardé, hier, à répondre à Ousmane Sonko, qui sera jugé devant la chambre criminelle pour des accusations de viol. «Il (Ousmane Sonko) dit que la justice sénégalaise est corrompue et pourtant il se tourne vers cette dernière à chaque occasion. Déjà, hier, il a publié avoir saisi ses avocats contre Cheikh Yerim, comme ça a été le cas contre Dior Diagne et autres», a lancé Me Elhadji Diouf lors d’une conférence de presse tenue à Dakar. Avant d’ajouter: «Ousmane Sonko est l’homme des grandes contradictions. Lors de la dernière confrontation avec ma cliente, il a osé dire qu’il avait répondu aux questions qu’on lui avait posées. Ce qui est totalement faux. Il avait répondu au juge et avait refusé de répondre au procureur en lui disant qu’il ne lui permettait pas de poser ce genre de questions. Voyez vous-mêmes comment il se comporte devant la justice pour après crier partout au complot».
L’avocat a précisé avant le début de sa conférence de presse qu’il n’est pas là en tant qu’avocat mais plutôt en tant que chef de parti. Interrogé sur les chefs d’accusation contre Ndèye Khady Ndiaye, l’avocat dit ne pas pouvoir y répondre. «Si vous voulez avoir des réponses concernant cette dernière et pourquoi elle est visé par la justice, allez directement lui demander ou demandez à ses avocats. Pour Ousmane Sonko, je me permets d’en parler parce que tout le monde le sait», se défend-t-il. Me El Hadji a ainsi demandé à la jeunesse de ne pas répondre à l’appel de celui qui, selon lui, a pour ambition de «déstabiliser le pays». Par ailleurs, il appelle l’Etat à prendre ses responsabilités.
Le juge a signé mardi l’ordonnance de renvoi de M. Sonko devant la chambre criminelle pour viols et menaces de mort, motifs retenus pour son inculpation en 2021. Ousmane Sonko estime, après la décision judiciaire que personne ne peut l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle de 2024.
Mariyama TOURE
(Stagiaire)