Ousmane SONKO fait le procès de Maham DIALLO et invoque son droit à la résistance
« Oumar Maham DIALLO est un politicien qui a exécuté une commande politique ». Telle est la position du leader du PASTEF qui a fait face à la presse ce jeudi pour réagir sur le dossier Sweet Beauty envoyé en chambre criminelle pour un procès.
Ousmane SONKO estime que le doyen des juges d’instruction a passé sous silence plusieurs éléments qui auraient pu clore l’affaire. Mais, assure-t-il, il a préféré suivre « le déroulement du schéma et des instructions qui ont été inscrit sur un SMS qu’a envoyé involontairement Me Dior DIAGNE à l’un de ses avocats ». En effet, selon le maire de Ziguinchor, leur dessein était de faire un procès public où son image serait écornée. « Avec le rapport interne de la gendarmerie qui l’a accablé, les témoignages des travailleurs de l’institut de beauté qui sont à décharge, celui de capitaine TOURÉ qui a fait le PV qui a été falsifié par l’ancien procureur Serigne Bassirou GUEYE, les éléments audios de MC NIASS et les réquisitions d’appels », sont toutes, autant de preuves qui auraient pu clore le débat.
« Dès que je suis sorti du bureau du doyen des juges après notre confrontation, j’ai dit à mes avocats que ce juge a déjà donné son ordonnance. La preuve, des barrières et des travaux sont fait depuis quelque temps au tribunal pour préparer le procès. Des éléments sont passés sous silence pour envoyer le dossier en procès. Le témoignage de Dr Alphouseyni GAYE qui a vu la fille et fait le certificat médical qui écarte le viol », soutient l’ancien député.
Poursuivant, l’ancien inspecteur des impôt et domaines estime que Oumar Maham DIALLO n’est pas un magistrat mais un danger pour le pays. « Il a été choisi par Macky SALL sur des bases ethniques, régionalistes », lance-t-il.
Ainsi, s’agissant du procès ainsi fixé, le maire de Ziguinchor annonce qu’il va faire appel à son droit de résistance, comme il l’a toujours fait. « Comme je l’ai dit en 2021 et comme la Constitution me le permet, j’invoque ce même droit à la résistance. Que chacun assume sa responsabilité. Je vais résister comme je l’ai toujours fait dans ma vie et que je vais continuer de le faire jusqu’à ma mort. (…) », indique-t-il avant d’interpeller les chefs religieux qui avaient intercédé en 2021 quand le pays a failli basculer. « Nous leur demandons d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Car si la même chose se reproduit, les conséquences seront pires et ça ne sera pas pour le bien du Sénégal », ajoute-t-il.
Dans un autre registre, le maire Ousmane SONKO annonce la reprise du Nemeekou tour la semaine prochaine.