Abdoulaye DIOUF SARR se défend : « des pièces manquantes dans les dossiers, il y en aura toujours… »
Epinglé par le rapport de la Cour des Comptes, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale se dit blanc comme neige. Selon lui, le carnage financier mis en exergue par ladite Cour ne saurait lui être imputé.
«Je vous dis, depuis 24 ans, je gère des deniers publics en tant que directeur financier de la SNHLM. J’ai presque plus de 55 ans, je n’ai jamais été effectivement dans une gestion où j’ai eu des problèmes de fonds. Mais je comprends. Des recommandations de formes, de procédures ou de pièces manquantes dans les dossiers, il y en aura toujours. Donc, aujourd’hui, dire que, il y a des personnes qui ont été motivées et d’autres qui ne l’étaient pas, c’est au document qui dire qui sont les membres du comité national de gestion des épidémies. Au-delà, il y a eu une mobilisation nationale extrêmement importante. Par rapport à la concentration des marchés entre les mains de mêmes fournisseurs, il faut aller regarder fondamentalement les ordres de services de cette personne pour savoir si, dans le passé, elle a eu à fournir dans le secteur », s’est défendu le désormais vice-président de l’Assemblée nationale, interrogé par la RFM.
Poursuivant, DIOUF SARR prend la place du journaliste et étale ses questions pour en apporter les réponses. « Le plus important dans un contexte comme ça, c’est de voir si la personne a correctement exécuté son marché. Cela a été le cas. Est-ce que la personne a donné suffisamment d’éléments de qualité ? Ça a été le cas. Est-ce que la personne a fourni dans les délais ? Ça a aussi été le cas. Dire maintenant que, voilà, le montant a été donné à une même personne, c’est oublier qu’il y a eu beaucoup d’autres dossiers qui ont fait l’objet de marché », a-t-il martelé.