Les professionnels des médias, dans leur bataille pour la libération de Pape Alé Niang, poursuivent la sensibilisation. Après les avocats de la défense, place est donnée aux acteurs de la société civile. Et les défenseurs des droits humains ont été les premiers à accueillir la visite de la Coordination des associations de la presse (Cap), à sa tête Mamadou Thior et Ibrahima Lissa Faye. A l’issue de la rencontre tenue, hier, dans les locaux de Amnesty/Sénégal, trois organisations, à savoir la Raddho, la Lsdh et Amnesty/Sénégal ont adhéré au combat. «Le combat que la Cap mène, est un combat pour le respect d’une liberté fondamentale dans un Etat démocratique. Il s’agit du respect de la liberté de la presse. Sans une presse libre, indépendante et forte, sans une protection des journalistes, on ne peut pas avoir un Etat démocratique», a laissé entendre Seydi Gassama, porte-parole du jour.
Selon lui, il s’agit d’un combat essentiel pour préserver les libertés fondamentales mais aussi les acquis démocratiques du pays. Dans sa déclaration, le directeur exécutif de Amnesty/Sénégal lance: «Nous sommes venus nous joindre à la Cap. Nous étions en train, avec Sadikh Niass de la Raddho et Alassane Seck de la Lsdh, de peaufiner une stratégie parallèle. Je pense qu’aujourd’hui, il est nécessaire de faire la jonction des forces, de faire campagne sans relâche jusqu’à ce que Pape Alé Niang soit libre, jusqu’à ce que la liberté d’expression, le droit du public à l’information soient pleinement respectés par les autorités».
Salif KA