«Les concertations sur la cherté de la vie sont de la poudre aux yeux des Sénégalais». C’est la conviction de Aar Sunu Moomel. Selon son président, «il est insensé, voire absurde de réunir uniquement des commerçants pour pouvoir procéder à des baisses de prix». Ces défenseurs du monde rural restent persuadés que pour réduire le coût de la vie au Sénégal, le paysan doit être mieux traité par l’Etat. «Il est obligatoire pour combattre la cherté de la vie, que le paysan reçoive du matériel agricole, que l’Etat fasse parvenir les subventions aux paysans. On parle de 47 milliards que les paysans ne voient pas. Il faut que ces subventions aillent aux paysans qui se trouvent dans les champs. Que de bons prix soient très tôt fixés et les lieux indiqués pour la vente. Que l’on n’accorde pas la part belle aux opérateurs et à la Sonacos qui ne défendent pas les intérêts du paysan pour ne pas ressusciter les bons impayés», propose Bachir Bâ de Aar Sunu Momel.
Magib GAYE