Comme l’y obligent la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le désormais ex-ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a saisi, hier, le chef du Parlement d’une demande de «suspension» de son mandat de député.
Pour rappel, le Règlement intérieur de l’Assemblée donne à un ministre nouvellement élu député un délai de 8 jours pour notifier sa démission ou choisir de rester à l’Assemblée en se libérant de son poste gouvernemental. Sauf que, les termes ayant leur sens, l’ancien Argentier précise bien demander une «suspension» de son mandat. Ce qui lui ouvre la possibilité de retrouver son mandat parlementaire une fois qu’il aura quitté l’Exécutif. Ce, en vertu des dernières modifications de la Constitution. Seulement, celles-ci avaient renvoyé à la loi le soin de prévoir les modalités pratiques de leur application. Ce qui n’est toujours pas le cas.
D’autres ministres et DG qui étaient dans la même situation d’incompatibilité ont, également, notifié leur démission à Amadou Mame DIOP. C’est le cas de Malick DIOP, élu vice-président de l’Assemblée nationale, qui a rendu le tablier et n’est plus DG de l’ASEPEX.
Ibrahima ANNE