(Correspondance) – A l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac), le torchon brûle entre la direction générale et le personnel. Tout serait parti d’une ponction effectuée en 2018 sur le salaire des agents. Les raisons soulevées dans le temps seraient liées à une volonté de restructuration. Cette situation avait, par la suite, entraîné le licenciement jugé «injuste» d’une partie du personnel.
Cette ponction décriée par les agents avait mis ces derniers dans une situation précaire. Ce qui ne les a pas empêchés de tenir le coup et de continuer à servir les populations impactées par le conflit en Casamance comme des martyrs.
Depuis quelques temps maintenant, les agents réclament de meilleures conditions de travail et une revalorisation de leurs salaires pour pouvoir faire face à la cherté de la vie. La direction générale refuse toutefois toute forme d’augmentation. Selon une source proche du dossier, un mouvement d’humeur est en vue dans les jours à venir. Ce qui risque de perturber le fonctionnement de l’agence.
Amady Khalilou DIEME