Le parquet de Kaolack s’est saisi, ce week-end, de la mort d’un enfant à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass. Cette affaire, sur la toile depuis vendredi, a été ébruitée par les médias sociaux. «Le 06 mai 2022 à 12 h 50, le Commissaire central adjoint de Kaolack informait le procureur de la République de la présence au sein dudit service de sécurité publique, d’un père de famille qui signalait le sort de son enfant déclaré mort par les soignants, avant qu’il ne découvrait lui-même que l’enfant, déjà acheminé à la morgue, présentait des signes de vie», lit-on dans le communiqué signé le 07 mai 2022.
Selon le document, la descente du Commissaire de Police sur les lieux permettait de relever la réalité de l’information et le constat de réadmission de l’enfant aux soins. Durant la nuit, poursuit le même communiqué signé par le procureur de la République de Kaolack, l’enfant, souffrant d’une pathologie assez grave, succombait des suites de sa maladie l’ayant exposé à des détresses respiratoires aiguës. «A l’égard des faits décrits, il convient de signaler qu’après la plainte du chef de famille, une enquête a été aussitôt ouverte par le Parquet aux fins de détermination des conditions dans lesquelles l’enfant a été déclaré mort par erreur. Les investigations confiées au Commissariat central de Kaolack se poursuivent», renseigne-t-il.
Salif KA