Devant la récurrence des accidents de la route souvent causés par l’indiscipline des chauffeurs, l’Etat a décidé de corser les sanctions en modifiant les dispositions du code de la route.Le Sénégal qui disposait d’un code de la route daté de 2002 articulé autour de 7 articles, se trouve maintenant avec un nouveau code de 104 articles avec des innovations majeures. Parmi ces innovations, on note la création d’un Conseil supérieur de la sécurité routière, l’introduction du permis à points, le passage obligatoire au niveau des auto-écoles… L’affirmation est du ministre des Transports terrestres, Mansour Faye. Il était à l’Assemblée nationale, hier, pour expliquer les nouvelles dispositions de code de la route. «La loi est générale. Donc toutes les questions relatives à la mise en œuvre du permis à points seront réglées par des décrets discutés avec les acteurs. Le processus est enclenché et sera mis en œuvre d’ici trois ans», dit M. Faye. Qui fait savoir que certaines étapes du nouveau code ont déjà démarré avec les permis biométriques qui sont disponibles. Il souligne d’ailleurs, que la concertation avec les acteurs avait déjà démarré «pour qu’ensemble, nous trouvions des points de convergence pour la mise en œuvre effective de ce permis à points qui va contribuer à baisser le phénomène des accidents de la route. En prenant des dispositions sévères à travers les sanctions, nous espérons qu’au finish, en termes de résultats, que cela puisse se sentir au niveau de la sécurité routière».
Le Cetud est concerné par ces nouvelles dispositions du code. «Aujourd’hui, avec ce nouveau projet de loi qui étale son assiette au niveau de la région de Thiès, on va permettre au Cetud de jouer son rôle d’organisation et de régulation du système de transport au niveau du triangle Dakar-Mbour-Thiès», confie Mansour Faye. Qui révèle que le Cetud va accompagner aussi des collectivités locales qui le souhaitent et le demandent.
Emile DASYLVA