Après l’accord trouvé avec le gouvernement, les cinq syndicats du G7, affirment qu’ils vont mettre en place des mécanismes pour sécuriser les acquis.
En conférence de presse hier, l’Uden, Siens, Snelas, Sels et Sels/A soulignent qu’ils vont mettre en place un comité multilatéral chargé du suivi de l’accord signé samedi 26 février. «Le comité est constitué de représentants du gouvernement, des syndicats d’enseignants, de la société civile, de la présidence de la République et du Haut Conseil du dialogue social. Son rôle est de verrouiller et de sécuriser ce que nous avons réussi à produire au terme de longues négociations», a expliqué, un des animateur de la conférence de presse, le Secrétaire général du Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’enseignement du Sénégal (Siens), El Cantara Sarr. Qui poursuit : «Nous avons le souci de sécuriser cet accord et d’aller vers sa mise en œuvre, qui engage toutes les parties, pour aller vers une période de stabilité durable. Cette fois-ci, en raison de la nature des problèmes soulevés, nous avons décidé, au-delà de l’accord, de poursuivre le travail de négociation».
Toutefois, les cinq syndicats ont expliqué les raisons qui ont motivé la signature du nouvel accord, contrairement aux deux syndicats du moyen secondaire en l’occurrence le Saemss et le Cusems. «Il s’agit d’un tournant décisif sur le cycle de crises qui a perturbé l’école sénégalaise. La signature d’un accord entre le gouvernement et des syndicats a fini d’atteindre un tournant décisif dans le cercle de perturbations qui a traversé l’école depuis le mois de novembre 2021 avec un impact sur le quantum horaire. Même si certaines de ces mesures sont encore en deçà des attentes des travailleurs, des progrès notables sont notés dans un contexte socioéconomique qui impose un retour de la normalité», souligne M. Sarr. Qui rassure «sur la pertinence de la décision prise de sortir de la crise qui intègre la nécessité de préserver l’intégrité de l’école publique et les attentes des alliés de la société civile».
Mamadou GACKO