Le chef de l’État Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a échappé ce 1er février à une tentative de renversement. Un groupe de militaires a attaqué le Palais présidentiel en plein conseil des ministres mais n’est pas parvenu à en prendre le contrôle
Après plusieurs heures d’échanges de tirs, le président Umaro Sissoko Embalo est sorti indemne. Il s’est ensuite exprimé à la presse, expliquant qu’il avait conscience des menaces qui pesaient sur lui, après avoir engagé des combats contre la corruption et les trafics depuis son arrivée au pouvoir.
“C’est pas seulement un coup d’État mais ils ont voulu me tuer. Ils n’ont pas réussi à rentrer. On était en plein conseil des ministres (…) J’étais avec la ministre de la Justice, mon aide de camp et mes deux gardes de corps. Les autres étaient en plein combat”, a expliqué le chef de l’État, militaire de carrière.
Les condamnations se sont enchainées à l’international au cours de la journée, alors que les échanges de tirs se poursuivaient aux abords du Palais présidentiel. La tentative de putsch a fait plusieurs morts des deux côtés. La situation est “sous contrôle”, assure le président Umaro Sissoko Embalo.
Alwihda