Tête de liste à Dakar de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Abdoulaye Diouf Sarr est plus que optimiste. Selon lui, la victoire est assurée.
«Le match est terminé. On n’attend que le coup de sifflet final», dit-il. Abdoulaye Diouf Sarr qui s’exprimait, lors du meeting de sa coalition à Grand Yoff, affirme qu’il ne reste à l’opposition que l’intimidation électorale. «Mais, prévient-il, nous ne nous laisserons pas faire. Si on gagne au soir du 23 janvier, à minuit, je serai dans les rues de Grand Yoff», poursuit-il.
Par ailleurs, il affirme que le scrutin local est une compétition des territoires. Il s’agit, d’après lui, de voter pour une personne qui est en mesure de régler les problèmes de ses administrés. Et à l’en croire, Cheikh Bakhoum est la personne la mieux indiquée. «Populations de Grand Yoff, je sais que vous n’allez pas donner votre mairie à une personne sans projet et qui n’a pas d’études. Si vous donnez votre commune à Cheikh Bakhoum, au bout d’un an, vous vous rendrez compte de la différence avec son prédécesseur. Les populations de Dakar vont avoir au soir du 23 janvier Diouf Sarr et les populations de Grand Yoff Cheikh Bakhoum», indique Diouf Sarr.
«J’ai un message pour le camp d’en face. Sachez que vous vivez vos dernières heures dans cette mairie! Profitez encore un peu de la clim, servez-vous un dernier café, posez un regard nostalgique sur votre bureau et préparez vos cartons! Vous avez poussé l’outrecuidance jusqu’à appeler votre coalition Yewwi Askan Wi, comme si le peuple souverain, noble et digne était enchaîné», soutient Cheikh Bakhoum. «Ils savent qu’ils ne leur restent que de préparer leur dossier pour faire la passation de service», affirme Diouf Sarr.
S’agissant des propos de son rival Barthélémy Dias, le candidat de la mouvance présidentielle, affirme que force restera à la loi. «Il y a un candidat qui a dit qu’il s’en fout du préfet, du gouverneur, de la Cena. Nous sommes dans un Etat sérieux et une République solide», prévient-il.
Magib GAYE