Par voie de communiqué rapporté par l’agence de presse officielle, la Présidence de la République a déclaré que «les examens médicaux du Président du pays ont montré qu’il a contracté le coronavirus avec des symptômes bénins». Quatre personnes l’ayant accompagné à Alger l’ont été avant lui.
Le Président mauritanien Mohamed Cheikh el-Ghazouani a été testé positif au Covid-19, le lundi 3 janvier. Quatre autres membres de la délégation mauritanienne l’ayant accompagné lors de sa visite en Algérie, la semaine dernière, avaient également été testés positifs au nouveau variant Omicron, selon une information émanant de la Présidence de la République.
Le président mauritanien était à Alger du 27 au 29 décembre, dans le cadre d’une visite d’Etat de trois jours, pour le renforcement des relations entre les deux pays, mais également pour offrir sa médiation dans la crise qui oppose ce pays avec son voisin de l’ouest, le Royaume du Maroc.
Mohamed Cheikh el Ghazouanie avait reçu la première dose du vaccin contre le coronavirus en avril 2021.
Par ailleurs, quatre membres de la délégation gouvernementale ont été infectés par le coronavirus (Covid-19) à la suite de ce voyage en Algérie, selon les médias locaux.
Le bulletin quotidien du ministère de la Santé sur la situation du coronavirus en Mauritanie, publié lundi soir, annonce 490 nouvelles contaminations et un total de 42.672 cas dont 872 décès depuis mars 2020.
Cependant, l’Algérie est connue pour être l’un des pays qui ont le plus souffert de la pandémie, même si les chiffres officiels tendent à montrer le contraire. Il suffit de parcourir la presse algérienne pour se convaincre de l’ampleur du phénomène. Ainsi, sur le site d’information, Tout sur l’Algérie, on titre : Quatrième vague, les services de réanimation sont déjà complets.
Un éminent médecin algérien, connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, en l’occurrence le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP), l’a clairement expliqué sur le même site d’information. «L’Algérie enregistre actuellement une recrudescence des cas de contamination au covid. Des services hospitaliers commencent à être saturés. Actuellement, nous ne sommes pas au pic de l’épidémie. Nous sommes juste au début de cette nouvelle vague et nous avons déjà des problèmes pour trouver des places dans un service d’hospitalisation, et surtout, dans les unités de réanimation qui affichent complets alors que nous sommes à peine au début de cette nouvelle vague», a-t-il dit.
Le360Afrique