Les sociétés qui exploitent l’autoroute à péage ou qui doivent, à long terme, exploiter le Train express régional (Ter) doivent, dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises(Rse), verser des redevances aux Collectivités territoriales impactées par ces ouvrages.
Ce, pour avoir perdu beaucoup sur leurs assiettes fiscales mais aussi pour booster leur développement local. C’est la conviction du maire de Guinaw rails Sud. Abdoulaye Diop s’exprimait en marge du vote du budget de sa commune qui a été adopté à la majorité des conseillers présents. «Je demande solennellement aux entreprises qui exploitent l’autoroute à péage de prévoir des redevances sur leurs tickets, à verser aux communes traversées par l’infrastructure. Il en est de même pour le Ter en gestation», a fait savoir l’élu. «Nous avons subi beaucoup de préjudices avec des projets comme le Ter et l’autoroute à péage. Car notre assiette fiscale a considérablement diminué. Si je prends l’exemple du Ter, il y a un marché où s’activaient plus d’une cinquantaine de femmes qui a disparu. Pour l’autoroute à péage, il y a beaucoup de maisons de commerce où on avait des recettes qui ont disparu à cause de ce joyau qui est certes important mais qui a aussi des répercussions, notamment sur le plan de la pollution. C’est pourquoi, je pense que, dans le cadre de la Rse, l’Etat devrait réserver au moins une somme symbolique pour chaque passage de véhicule aux communes traversées par l’autoroute à péage et par le Ter», plaide le maire de Guinaw rails Sud.
Théodore SEMEDO