Le président SALL, comme souvent, s’est adressé à la presse étrangère pour évoquer des questions essentiellement nationales. Ainsi, au micro de RFI et de France 24, il est revenu sur les raisons qui l’ont incité à supprimer le poste de Premier ministre qu’il entend faire revenir. A l’en croire, il ne s’agit pas d’une erreur mais d’u test qu’il voulait faire.
« La décision de supprimer le poste de Premier ministre en avril 2019, ce n’était pas une erreur. J’avais voulu, après sept ans d’exercice de la fonction présidentielle, tester la gouvernance directe », a confessé Macky SALL.
Poursuivant, il indique qu’il entend ramener le poster parce qu’il n’aura pas le temps de s’occuper du Sénégal au quotidien. « Aujourd’hui, avec le recul et avec mes charges de mandat de l’Union africaine qui va beaucoup me prendre de mon temps, avec toutes ces crises, je ne peux pas m’occuper en même temps du Sénégal au quotidien. Or le Sénégal, on doit s’en occuper au quotidien. Un Premier ministre, dans ces conditions, me parait tout à fait rationnel. Pourquoi j’ai proposé ce retour au poste ? Ce n’est pas la première fois que ce poste a été supprimé et ramené. On est toujours dans la logique républicaine et dans l’expérimentation d’une démocratie et du modèle qui peut nous convenir le plus », déclare le président SALL.
A l’en croire, le « Premier ministre sera nommé après les locales de janvier 2022. » Pour le leader de l’APR, « cela n’a pas de sens de nommer un Premier ministre à un mois des locales ». Et d’ajouter : « certainement dans la tête, j’ai déjà nommé le Premier ministre, mais tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait. Je le dis d’expérience, tant que le président n’a pas apposé sa signature, il faut considérer qu’il n’a pas encore de Premier ministre ».
WALFNet