Quatre professeurs d’université ont comparu mardi devant la justice marocaine, accusés de chantage sexuel sur des étudiantes en échange de bonnes notes, un scandale inédit qui éclabousse l’institution universitaire.
L’affaire dite du “sexe contre des bonnes notes” a été relayée en septembre par des médias locaux après la diffusion sur les réseaux sociaux de messages à caractère sexuel échangés entre un des professeurs poursuivis et ses étudiantes. Cinq universitaires au total sont impliqués dans le scandale. Trois ont été incarcérés et les deux autres laissés en liberté provisoire sous caution.
Quatre des accusés, enseignants à l’université Hassan Ier de Settat, ville proche de Casablanca, font face à de lourdes charges : “incitation à la débauche”, “discrimination fondée sur le genre”, “violence contre des femmes”. Leur procès a été ajourné au 14 décembre.
Africanews