Les Navétanes à Rufisque ont fait un mort et 20 blessés, selon une source autorisée. La victime, un jeune du nom d’Amadou Ndiaye était âgé d’une vingtaine d’années. Le défunt serait victime d’une crise d’asthme lors de la bousculade dans les gradins.
Alors que les Rufisquois s’attendaient à un beau match entre deux clubs qui ont même signé un pacte de non-violence, les populations ont été alertées par les sirènes de la police un peu plus tôt.
La violence a démarré en début d’après-midi quand des supporters de Thiawlène ont voulu se rendre au stade en traversant la rue qui longe le marché central pour aboutir au rond-point Jouty ba. Ils feront face vers 14 heures aux supporters de Guiff. Une lutte très acharnée entre les groupes de supporters s’en est suivie et n’eut été l’intervention de la police déployée sur place par le commissaire Sané, la situation serait pire.
Après cet affrontement, les supporters en colère ont regagné le stade plein à craquer. La première période de cette demi-finale s’est soldée par un nul. Au retour des vestiaires, les deux équipes ont essayé de marquer ce but libérateur jusqu’au pénalty sifflé par l’arbitre. Guiff profite de cette occasion et marque son but. A la fin du match, les mêmes supporters qui avaient entamé un combat de rue, s’affrontent dans le stade. Evacués par la police, ils continuent leur rixe dans les rues de la ville. Plusieurs personnes ont alors été touchées. Un peu plus tard, neuf jeunes ont été évacués d’urgence à l’hôpital Youssou Mbargane. Selon des sources proches, l’un d’eux n’a pas survécu à ses blessures. Des passants ont également subi la furie des jeunes.
A l’intérieur du stade, les plus mécontents sont revenus à la charge pour s’attaquer au gazon qu’ils ont brulé. Les barrières qui protégeaient les joueurs sont aussi saccagées.
Najib SAGNA