Le Comité national de lutte contre la migration irrégulière (CILEC) a révélé des chiffres effarants sur l’immigration clandestine au Sénégal.
En effet, en prélude de la cérémonie de lancement officiel de ses activités, en présence du ministre de l’Intérieur, ledit Comité a révélé qu’entre 2020 et 2021, plus de 850 personnes ont péri sous les eaux. Ainsi, pour Henry Boumi CISS, coordonnateur du CILEC, malgré les efforts fournis par le gouvernement, les conséquences sont alarmantes.
« L’émigration clandestine a provoqué l’exode rural et le départ des bras valides dans les régions de l’intérieur et a entraîné l’insécurité et la criminalité organisée, en particulier la traite des personnes et le trafic de migrants… Elle est devenue un fléau mondial et la survenue de la pandémie, qui a provoqué la fermeture des frontières, a favorisé la recrudescence des départs de pirogues, à partir de septembre 2020, 850 personnes ont perdu la vie lors de leur tentative de rejoindre l’Europe via l’océan Atlantique. 3615 embarcations ont été contrôlées, 2337 personnes interpellées, 1500 tentatives de départ de migrants déjouées à partir des plages de Dakar, Mbour, Joal, Saint-Louis, Nianing, Lompoul, etc., 83 organisations et convoyeurs déférés, 10 pirogues, 3 véhicules, des GPS, moteurs et denrées saisis », a-t-il déclaré.
Antoine Félix DIOME pour sa part, milite pour une sinergie des forces pour arrêter ce trafic.
WALFNet