Le leader du PASTEF fait face à la presse pour revenir sur l’attaque dont il a fait l’objet la veille à Ziguinchor. Et d’emblée, Ousmane SONKO fait état de guet-apens, de complot pour le nuire. Selon lui, il s’agissait d’une rencontre comme il en a beaucoup tenues depuis qu’il est au sud du pays.
« Il était question de rencontrer les commerçants pour m’enquérir de leur situation. Je me suis rendu à leur siège, seul avec ma garde rapprochée sans aucun militant », raconte-t-il.
Seulement, souligne le député, des gens sont venus lui dire que des individus protestaient contre la tenue de cette rencontre. « Il n’est pas normal que je tienne une réunion dans le fief de Doudou KA, à plus forte raison en face de son domicile », dit-il, indiquant n’avoir pas donné suite à ces récriminations. C’est ainsi, déplore-t-il, qu’ils ont été attaqués par des nervis. Et, ajoute-t-il, sans le professionnalisme des membres de sa garde rapprochée, il y aurait pu y avoir mort d’homme.
Ousmane SONKO qui magnifie le professionnalisme des éléments de sa sécurité, trouve que c’est ce qui a manqué aux forces de l’ordre qui ont laissé faire. Je déplore l’attitude de la police qui refuse d’être professionnelle », clame-t-il. Avant de préciser : « il ne s’agit pas des policiers et des gendarmes pris individuellement qui comprennent et vivent les difficultés avec nous. C’est la chaine de commandement qui est politisée ». Pour le leader du PASTEF, qui appelle à une police et une gendarmerie républicaines, il ne doit pas s’agir d’une police de Macky SALL ou de la Gestapo (Police politique de l’Allemagne nazie).
Et le leader de PASTEF d’avertir. A l’en croire, ce qui s’est passé ne se reproduira plus. « M’attaquer à Ziguinchor c’est se suicider. C’est la dernière fois que cela se passe », martèle-t-il, assurant que depuis l’attaque il ne fait que calmer ses partisans qui appellent à la revanche. Ce qu’il ne ferait pas, dit-il, la prochaine fois.
WALFNet