Le Premier ministre malien, Dr Choguel Kokalla Maïga a tenu un discours fort à la 76e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, samedi dernier à New York. Beaucoup estiment qu’il a porté haut la voix du peuple malien qui aspire à la paix.
Après avoir fait un bref bilan de ses activités à la tête du gouvernement de transition devant les membres de l’Assemblée générale, Choguel Kokalla Maïga n’a pas hésité à justifier l’intention des autorités de la transition à chercher un autre partenaire pour recouvrer la sécurité et l’intégrité du territoire national.
“De mars 2012 à ce 25 septembre 2021 où je m’adresse à vous du haut de cette auguste tribune, la situation de mon pays ne s’est guère améliorée, malgré le soutien international et la présence sur notre sol d’une opération de paix de l’Onu, la Minusma, et des forces internationales: l’opération française Barkhane, la force européenne Takuba et la force conjointe du G5 sahel”, a-t-il dit.
Et le Premier ministre malien d’ajouter que “l’annonce unilatérale du retrait de Barkhane et sa transformation n’ont pas tenu compte du lien tripartite qui nous lie, c’est-à-dire l’ONU et le Mali en tant que partenaires engagés avec la France sur le front de la lutte contre les facteurs de déstabilisation”.
Pour lui, le Mali souhaite être une solution aux crises qui menacent le Sahel. Ce discours tenu devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU est qualifié d’héroïque par une grande partie des Maliens. La plupart de ses compatriotes se sont reconnus dans l’allocution de Choguel Kokalla Maïga. Pour eux, il a sauvé leur honneur.