Il y a urgence. La recherche des origines du Covid-19 « est au point mort », or il est nécessaire de la reprendre, car plus le temps passe plus elle est difficile à mener, avertissent les experts auteurs en mars d’un rapport sur le sujet pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« La quête des origines du virus SARS-CoV-2 est à un tournant critique » et « la fenêtre de tir pour mener cette enquête cruciale se referme rapidement », font-ils valoir dans un point de vue qui sera publié ce jeudi 26 août par la revue « Nature ».
« Les anticorps déclinent avec le temps : collecter des échantillons (animaux) et tester des gens qui pourraient avoir été exposés avant décembre 2019 donnera donc de moins en moins de résultats », mettent-ils en garde.
Un premier rapport proposait 4 scenarii
« Notre rapport […] était destiné à être la première étape d’un processus qui est aujourd’hui au point mort », déplorent ces onze scientifiques, dont la Néerlandaise Marion Koopmans, le Britannique Peter Daszak, le Vietnamien Hung Nguyen-Viet ou le Qatari Farag El Moubasher.
Ils faisaient partie d’une équipe de 17 experts internationaux mandatés par l’OMS et 17 experts chinois, dont le rapport avait été publié le 29 mars, après une enquête menée en janvier à Wuhan (Chine), point de départ connu de la pandémie.
Sans apporter de réponse tranchée, ce rapport listait quatre scénarios plus ou moins probables. Celui qui était jugé le plus vraisemblable était la transmission du virus à l’homme par l’intermédiaire d’un animal infecté par une chauve-souris.
Venaient ensuite les hypothèses d’une transmission directe sans animal intermédiaire, d’une transmission par la nourriture, notamment la viande surgelée, et enfin d’une fuite accidentelle de laboratoire, toutefois jugée « extrêmement improbable ».
La Chine réticente à partager des données
Depuis, « aucune donnée » soutenant « l’hypothèse d’une fuite de laboratoire n’a été ni publiée ni soumise à l’OMS », relèvent les experts.
Leur rapport avait fait l’objet de critiques qui l’accusaient de minorer la responsabilité de la Chine. « L’équipe chinoise était et est toujours réticente à partager des données brutes », notamment sur les 174 premiers cas identifiés en décembre 2019, commentent ces scientifiques.
l y a urgence. La recherche des origines du Covid-19 « est au point mort », or il est nécessaire de la reprendre, car plus le temps passe plus elle est difficile à mener, avertissent les experts auteurs en mars d’un rapport sur le sujet pour l’Organisation mondiale de la Santa (OMS).
« La quête des origines du virus SARS-CoV-2 est à un tournant critique » et « la fenêtre de tir pour mener cette enquête cruciale se referme rapidement », font-ils valoir dans un point de vue qui sera publié ce jeudi 26 août par la revue « Nature ».
« Les anticorps déclinent avec le temps : collecter des échantillons (animaux) et tester des gens qui pourraient avoir été exposés avant décembre 2019 donnera donc de moins en moins de résultats », mettent-ils en garde.
Un premier rapport proposait 4 scénarios
« Notre rapport […] était destiné à être la première étape d’un processus qui est aujourd’hui au point mort », déplorent ces onze scientifiques, dont la Néerlandaise Marion Koopmans, le Britannique Peter Daszak, le Vietnamien Hung Nguyen-Viet ou le Qatari Farag El Moubasher.
Ils faisaient partie d’une équipe de 17 experts internationaux mandatés par l’OMS et 17 experts chinois, dont le rapport avait été publié le 29 mars, après une enquête menée en janvier à Wuhan (Chine), point de départ connu de la pandémie.
Sans apporter de réponse tranchée, ce rapport listait quatre scénarios plus ou moins probables. Celui qui était jugé le plus vraisemblable était la transmission du virus à l’homme par l’intermédiaire d’un animal infecté par une chauve-souris.
Venaient ensuite les hypothèses d’une transmission directe sans animal intermédiaire, d’une transmission par la nourriture, notamment la viande surgelée, et enfin d’une fuite accidentelle de laboratoire, toutefois jugée « extrêmement improbable ».
La Chine réticente à partager des données
Depuis, « aucune donnée » soutenant « l’hypothèse d’une fuite de laboratoire n’a été ni publiée ni soumise à l’OMS », relèvent les experts.
Leur rapport avait fait l’objet de critiques qui l’accusaient de minorer la responsabilité de la Chine. « L’équipe chinoise était et est toujours réticente à partager des données brutes », notamment sur les 174 premiers cas identifiés en décembre 2019, commentent ces scientifiques.
Par ailleurs, des médias américains ont rapporté mardi qu’un autre rapport demandé par le président Joe Biden à ses services de renseignement ne permettait pas de trancher la question sensible de l’origine du Covid, source de frictions entre Washington et Pékin.