En Perspectives des élections locales de janvier 2022, les états-majors peaufinent leurs stratégies et les batailles de positionnement ne manquent pas.
Tout comme le vent de révolte qui est né à Thiès où les militants de l’APR n’acceptent pas que ceux de Rewmi prennent leurs postes, au PASTEF section Bakel c’est le même son de cloche.
En effet, selon Moussa BATHILY responsable de la massification dudit parti, il est inadmissible que des militants venus d’autre part prennent des responsabilités alors qu’ils ont été là depuis le début à se battre.
« Le PASTEF de la commune de Ballou n’acceptera pas qu’un étranger au parti dirige notre liste. Nous avons durement travaillé pour occuper 2e, derrière le candidat Macky SALL avec 10 voix seulement lors de la récente présidentielle. Dans chaque village il y a au moins 2 cellules PASTEF parfois même 4 ou 6. Les militants cotisent régulièrement et nul doute qu’avec l’apport des primo-votants notre victoire ne fait pas de doute », déclare-t-il.
Pour Moussa BATHILY, le parachutage est inconcevable et inacceptable ». « Nous ne voulons un cheveu dans notre soupe, une impureté qui n’a pas les mêmes valeurs que nous », lance-t-il, faisa&nt allusion à des “apéristes” pressentis au PASTEF.
WALFNet