Les autorités sanitaires ne se limitent plus aux recommandations. Ce 11 août, lors du point quotidien de la Covid-19 du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le professeur Daouda NDIAYE est intervenu pour tirer encore plus fort sur la sonnette d’alarme sur les mutations auxquelles procèdent les virus pour survivre dans l’organisme humain.
A l’en croire, ces transformations interviennent dans le corps de l’homme parce que ces variants ont besoin d’exister. Ainsi, selon lui, il est indispensable de privilégier les mesures préventives ainsi que la vaccination, sinon, « nous risquons d’avoir des mutants plus coriaces si la population n’adhère pas à la vaccination ».
« Ces mutations sont à l’origine de ce qu’on appelle mutants. Au départ, nous avons eu le variant Alpha en Angleterre et récemment le variant Delta en Inde. L’objectif de ces mutants, c’est de résister et éventuellement être des pathogènes plus ou moins coriaces pour l’homme et de contrecarrer toutes stratégies préventives, notamment les vaccins. Les mesures barrières accompagnées de la vaccination et du recours rapide aux soins permettent d’arriver rapidement à anéantir le virus pour qu’il puisse disparaître », déclare le Chef du Service de Parasitologie pharmaceutique de la FMPO de l’UCAD.
Concernant ceux qui se montrent sceptiques aux vaccins, le parasitologue rassure. Selon lui, ils ont prouvé leur efficacité contre lesdits variants.
WALFNet