La sous-section de l’intersyndicale de l’établissement public de santé de niveau 1 de Sédhiou observe un mouvement de grève depuis le mardi 3 août jusqu’à demain jeudi 5 août pour dénoncer les mauvaises conditions de travail. Il s’agit entre autres de la léthargie faute d’un directeur pour administrer la structure, des ruptures d’intrants, de salaires et l’absence d’équipements de protection contre le covid-19 dont 50% du personnel en ont été atteints. Hier, mercredi 4 août, ils ont animé une conférence de presse à l’EPS1 de Sédhiou pour s’en offusquer. |
L’intersyndicale de l’EPS1 de Sédhiou a démarré son point de presse par des prières pour le repos de l’âme des personnes disparues des suites de la maladie de covid-19 et a souhaité un prompt rétablissement à ceux qui en sont hospitalisés. L’intersyndicale de l’établissement public de santé de Sédhiou de niveau 1 à travers son bureau exécutif a tenu également à rappeler son autonomie et son indépendance tout en manifestant sa disponibilité à œuvrer pour un système de santé et d’action sociale cohérent. «Nous dénonçons avec la dernière énergie la situation de l’EPS1 de Sédhiou qui se dégrade de jour en jour à cause de la politique de pourrissement dont l’établissement est victime depuis l’ouverture de l’EPS2 par nos autorités administratives et sanitaires.
L’intersyndicale de l’EPS1 de Sédhiou et face à cette situation de 3ème vague de covid-19, ne saurait accepter que notre hôpital reste plus de 6 mois sans un directeur, que la subvention à savoir la 2e et la 3e tranche ne soit toujours pas virés dans les comptes de notre hôpital», a martelé Brodiang Diakhaté le président de l’intersyndicale des travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS et au SYNTRAS de l’EPS1 de Sédhiou. RUPTURE D’INTRANTS, LE PERSONNEL EXPOSE AU COVID-19 Par ailleurs, poursuit Brodiang Diakhaté et sous le regard de ses camarades, «nous ne pouvons pas aussi regarder la vedette pré-positionnée dernière l’hôpital soit en panne depuis plus de deux semaines alors qu’elle sert à référer les malades. Présentement, il y a des femmes qui accouchent en bordure du fleuve faute de moyens d’évacuation». Brodiang Diakhaté a fait savoir que le plan d’actions a démarré le mardi 3 août par le port du brassard rouge se poursuit ce 4 août avec un sit-in et port de brassard rouge suivi d’un point de presse, ce jeudi 5 grève générale avec respect du service minimum et le vendredi 6 aout évaluation. L’intersyndicale demande également l’ouverture de l’hôpital de niveau 2 de Sédhiou afin que la région puisse bénéficier du plateau technique flambant neuf et éviter les nombreuses références au moins 30 évacuations par mois alors qu’il y a une possibilité de sauver des vies sur place, ont-ils fait observer.
Sud Quotidien |
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