Finalement, ce ne sont que 6 pays, au lieu de 12 annoncés, qui se sont ralliés à la cause algérienne pour demander l’exclusion d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine.
Comme il fallait s’y attendre, la montagne a accouché d’une souris. La diplomatie algérienne n’a pu convaincre que 6 pays pour exiger l’exclusion d’Israël de l’Union africaine.
En effet, en plus de celui de l’Algérie, les ambassadeurs de six autres pays arabes, en l’occurrence celui de l’Egypte, de la Tunisie, des Îles Comores, de Djibouti, de Mauritanie et de Libye ont adressé une lettre de contestation au président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, pour rejeter l’admission de l’Etat d’Israël comme membre observateur.
Le fait que cette contestation n’ait été faite qu’à travers les ambassadeurs montre que l’Algérie est consciente qu’elle a bien peu de chance de la voir aboutir. Sinon, Moussa Faki Mahamat allait directement être saisi par les chefs d’Etat concernés, ou, à la rigueur, par les ministre des Affaires étrangères.
Avec Le360Afrique