Dans sa mission de contrôle et de vérification des structures publiques, l’Inspection générale d’Etat (IGE) revient pour la deuxième fois consécutive en moins d’un an à la mairie de Diourbel. Elle revient fouiller la gestion du maire.
Une mission de l’Inspection générale d’Etat (IGE) est attendue ce lundi à la mairie de Diourbel. En moins de six mois, c’est la deuxième fois qu’une mission est envoyée dans cette collectivité territoriale.
Lors de leur première venue, informe une source, ‘’les vérificateurs s’étaient aperçus de beaucoup de manquements liés à la gestion financière et humaine de l’institution. Il s’y ajoute qu’il a été décelé un nombre pléthorique d’agents. La municipalité compte plus de 250 agents dont la grande majorité est constituée de contractuels. Des agents partis à la retraite continuent de bénéficier de contrats spéciaux’’. Et la source d’ajouter : ‘’Lors de cette première mission, des surfacturations sur certains marchés ont été notées.’’
Pour rappel, l’Inspection générale d’État a pour missions de contrôler, dans tous les services publics de la République, l’observation des lois, ordonnances, décrets, règlements et instructions qui en régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable. Elle se doit d’étudier la qualité du fonctionnement de ces services, la manière dont ils sont gérés et leurs résultats, de vérifier l’utilisation des crédits publics et la régularité des opérations des administrateurs, des ordonnateurs, des comptables et régisseurs de deniers et matières, de proposer toutes mesures utiles pour simplifier et améliorer la qualité de l’Administration, abaisser ses coûts de fonctionnement et accroître son efficacité, entre autres. La mission s’exerce sur l’ensemble des services publics de l’État quel que soit leur mode de gestion (service en régie, concédé et autonome) ou leur localisation géographique (services centraux, régionaux et extérieurs), les établissements publics placés sous la tutelle de l’État, quel que soit le statut ou l’appellation de ces établissements, ainsi que les collectivités locales et leurs établissements publics.
A noter que, d’après le site de l’IGE, ‘’c’est en 1949 qu’un emploi d’inspecteur général des Affaires administratives est créé en Afrique occidentale française. En 1960, l’Inspection des affaires administratives devient l’Inspection générale des affaires administratives. Elle est alors placée sous les ordres directs du président du Conseil et relève administrativement du secrétaire général du Gouvernement. Elle élabore un programme trimestriel d’activités qui est approuvé par le secrétaire général du Gouvernement. L’Inspection générale des affaires administratives inspecte tous les services administratifs et toutes les circonscriptions. Les inspecteurs sont munis d’une commission. Ils font un rapport après chaque mission, dont le destinataire est le président du Conseil pour décisions. C’est, enfin, en 1964, qu’apparaît l’Inspection générale d’Etat.’’
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