Saisie dans l’affaire des 45 étudiants suspendus à l’Ucad, la Cour suprême est invitée à se prononcer avant que l’irréparable ne se produise.
«Ces 25 étudiants n’ont commis aucun acte de violence. Gageons que la Cour suprême, saisie d’une procédure de référé par nos soins avec le précieux concours des excellents avocats rompus à la tâche et d’une grandeur d’âme inégalée que sont Mes Elhadj Mame Gning et Bamba Cissé, pourra se prononcer en urgence», a déclaré, hier, Me Cheikh Khoureyssi Bâ, un des avocats de ces 25 étudiants de la fac’ de droit en diète depuis jeudi. «Triste sort que celui qui frappe ces jeunes étudiants en grève de la faim. Fatalement et abusivement exclus de l’Université qui pour 2 ans, qui pour 5 ans, pour avoir simplement envoyé à partir de leur téléphone portable un message au Doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad, exprimant librement leur avis sur la posture de ce dernier à l’occasion des élections», ajoute-t-il. Un message «ni violent ni insultant, ne comportant aucune mention outrageante ou offensante», commente la robe noire.
Salif KA