Le chef de l’État malien ne semble pas avoir été blessé lors de cette attaque, survenue à la Grande mosquée de Bamako.
Deux personnes ont tenté mardi matin de poignarder le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, durant le rite musulman de l’Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice, à la Grande mosquée de Bamako. C’est après la prière et alors que l’imam se dirigeait vers la sortie de la mosquée pour égorger le mouton que les faits se sont déroulés. Le président Goïta a ensuite été emmené et ne semblait pas avoir été touché.
« Nous sommes en train de mener l’enquête. Au moins une personne a tenté de l’attaquer avec un couteau à la Grande mosquée de Bamako ce jour », a précisé à l’AFP une source proche de la présidence, affirmant que « le président est sain et sauf ».
Interrogés par l’AFP sur la qualification de l’acte comme une « tentative d’assassinat » du président, ses services ont répondu: « Oui, tout à fait ».
Présent sur les lieux, le ministre des Affaires religieuses, Mamadou Koné, a expliqué qu’un « homme a tenté tout de suite dans la grande mosquée de Bamako de tuer le président de la transition avec un couteau ». Mais « il a été bien maîtrisé avant de commettre son forfait », a-t-il ajouté.
« C’est après la prière et le sermon de l’imam, ou au moment où l’imam devrait aller immoler son mouton que le jeune a tenté de poignarder Assimi [Goïta] de dos, mais [c’est] une autre personne qui a été blessée », a confirmé Latus Tourè, régisseur de la grande mosquée.
Jeune Afrique