Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie (CORED) tire la sonnette d’alarme et interpelle les médias sur l’affaire du fils de Cheikh Yérim SECK envoyé en prison pour viol. Mamadou THIOR et ses camarades, qui pointent du doigt le site Léral, estiment que la violation de la vie privée n’est pas professionnelle.
Dans le traitement relatif à l’affaire de présumé viol impliquant le lycéen Souleymane Seck et une de ses camarades, le CORED – Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias- a constaté que des médias ont révélé l’identité de la présumée victime désignée jusqu’ici sous le prénom de Louise. Le site leral.net a même publié ses photos sans aucun floutage ou filtre.
Or, il s’agit là d’une atteinte grave et manifeste à la vie privée d’une personne, mineure de surcroit (Article 17 du Code de la presse).
Le CORED appelle les médias à l’exercice d’un journalisme responsable, c’est-à-dire pratiqué dans le cadre du respect des règles éthiques et déontologiques, loin des clichés de la presse à scandale qui cherche à s’immiscer dans la vie privée des gens.
La vie privée couvre l’intégrité physique et psychologique d’une personne ainsi que de multiples aspects de son identité, son droit à l’image, sa réputation, les informations relatives à sa situation médicale, à l’adresse de son domicile, à sa paternité, à ses activités sexuelles, etc.
La diffusion de ces informations est donc contraire à l’éthique et à la déontologie journalistiques.Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias rappelle aux journalistes que le respect de la vie privée, est un aspect fondamental dans l’exercice du journalisme.
Pour visiblement disculper Souleymane Sidy SECK, certains médias ont tenté de présenter la victime comme une fille de mœurs légères.
WALFNet