Le président du Jaraaf de Dakar, Cheikh Seck, a exprimé son ’’bonheur’’ et sa ’’fierté’’ après le retour au pays, lundi, en début soirée, de l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, retenu pendant cinq ans en France en raison d’ennuis judiciaires.
“C’était des moments de bonheur et de fierté, sa présence en France n’avait que trop duré et la famille du Jaraaf est heureuse de ce dénouement’’, a déclaré l’ancien gardien de but international à l’APS.
“Toute la famille du Jaraaf s’était unie comme un seul homme pour vivre ces moments’’, a rappelé Cheikh Seck, parlant de la décision prise de payer la caution demandée par la justice française.
Le club de la Médina a payé la caution fixée à 500 000 Euros (327 millions de francs Cfa) par la justice française pour permettre à l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme, également ancien président du club dakarois, de revenir au Sénégal.
“Nous sommes heureux d’avoir pu tenir notre parole parce que cette situation commençait à trop durer’’, a dit Seck, en soulignant qu’il fallait faire ce geste pour permettre à Lamine Diack de retrouver sa famille.
“Il fallait voir comment il était heureux et en complicité avec ses filles’’, a ajouté l’ancien international sénégalais présent à l’accueil du président Diack.
Lamine Diack, 87 ans, a été condamné le 20 septembre en première instance, à quatre ans de prison, dont deux ferme, par la justice française pour son “implication dans un réseau de corruption destiné à cacher des cas de dopage en Russie”.
Le 30 décembre dernier, il a bénéficié d’une levée de la mesure la mesure d’interdiction de quitter le territoire français dont il faisait l’objet, contre le paiement d’une caution de 500000 euros, soit un peu plus de 327 millions de francs CFA.
Une somme d’argent payée par le Jaraaf après avoir mis en vente une partie de son patrimoine foncier à Dakar. Cette décision avait été prise lors d’une assemblée générale extraordinaire organisée le 18 avril à Dakar.
APS