La Fédération sénégalaise de football (FSF) entend se mettre au travail pour préparer la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022, au Cameroun.
Pour Abdoulaye SOW, le deuxième vice-président de la FSF, il est temps de tirer les leçons des expériences du passé notamment le quart de finale de 2017 et la finale de 2019. Il pense qu’il est impératif de commencer dès maintenant à corriger ces erreurs, avant qu’il ne soit trop tard.
« Il faut qu’on se remette en cause dès maintenant. Tout n’est pas rose ! On ne peut pas dire que le match contre Eswatini et le Congo nous ont rassurés. Et si on n’expose pas le problème dès maintenant, qu’on se dise la vérité et qu’on trouve une solution à nos maux, on sera encore à la CAN pour pleurer et revenir bredouille. Je ne suis plus dans cette façon de faire », a déclaré Abdoulaye SOW sur la 2STV.
Le vice-président de la FSF et non moins ministre fait savoir que le Comité exécutif compte améliorer l’organisation de l’équipe nationale A sur plusieurs aspects.
Abdoulaye SOW pense que c’est le moment ou jamais d’opérer les changements. « Face à l’Algérie lors de la finale, je pense qu’on n’a laissé l’équipe seule avec l’entraîneur. C’est mon point de vue personnel. Nous avions la responsabilité de tenir un discours face aux joueurs. De le faire comprendre l’histoire, la situation du pays, les réalités… La communication devait mieux passer. Les joueurs doivent apprendre l’hymne nationale. Et arrêter de lever les yeux au ciel quand l’hymne passe. Lors de la finale perdue en 2017, on avait la meilleure équipe mais la Cameroun avait plus d’engagement. Il faut régler ces choses », a-t-il fait savoir.
WALFNet