Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans et partenaire-clé des Occidentaux dans la lutte contre les jihadistes au Sahel, est mort lundi, selon la présidence tchadienne, à l’âge de 68 ans, des suites de blessures subies au front contre des rebelles.
Un de ses fils, général de 37 ans, lui succède à la tête d’un conseil militaire qui a dissous gouvernement et Assemblée nationale et juré que de nouvelles institutions verraient le jour après des élections “libres et démocratiques” dans un an et demi.
Les obsèques du leader doivent être célébrées vendredi à N’Djamena, la capitale du pays, avant son inhumation dans sa région natale dans l’extrême Est, avait précisé mardi la présidence tchadienne.
Mardi, la présidence de la République française avait réagi à la mort de Déby, en indiquant que la France perdait “un ami courageux” et en soulignant l’importance d’une “transition pacifique” au Tchad.
Paris “exprime son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad”, avait encore indiqué un communiqué de la présidence.