La situation des travailleurs du bâtiment et de la construction va de mal en pis. Leurs difficultés sont partagées entre absence de contrats de travail, salaires dérisoires, non payement de primes de risques, rupture abusive de contrats. Autant de maux qui poussent certains syndicalistes à dénoncer l’injustice sociale dans ce secteur.
«Les travailleurs du bâtiment vivent dans la précarité malgré leurs conditions difficiles de travail avec des risques énormes. Les travailleurs qui s’activent dans l’amiante ne bénéficient pas d’équipements de protection comme il faut et ne sont pas pris en charge après la retraite. Nous déplorons également les annexes de classification», dénonce le secrétaire général du Syndicat national des bâtiments et travaux publics (Snbtp) Assane Diop. Face à ces manquements, Assane Diop par ailleurs chargé des revendications de la centrale syndicale Uts exige : «La reclassification des annexes de classification pour les travailleurs du Btp signés d’il y a cela 10 ans, l’instauration d’une prime de pénibilité pour les travailleurs de force existant dans le Btp, le suivi et la prise en charge des travailleurs s’activant dans l’amiante, la spécialisation des médecins du travail en virologie, la dotation en matériels de protection à tous les travailleurs du bâtiment, l’augmentation de la prime de contrat de départ». Son collègue Ahmat Diop par ailleurs Secrétaire du Syndicat national des travailleurs du bâtiment, du bois et de la construction abonde dans le même sens pour déplorer l’attitude des sociétés étrangères dont celles chinoises….
Théodore SEMEDO