Grâce à la campagne de vaccination, des milliers de musulmans se sont rassemblés à Jérusalem pour le premier vendredi du mois de ramadan. L’année dernière, l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, était fermée à cause de la situation sanitaire. Cette année en plus des habitants de Jérusalem, Israël a autorisé 10 000 Palestiniens de Cisjordanie occupée à se rendre à la mosquée al-Aqsa pour la prière. Une condition toutefois : avoir reçu ses deux doses de vaccins contre le Covid-19.
Au pied du Dôme du Rocher, un grand sourire illumine le visage de Handala Abu Ayache. Ce Palestinien de Cisjordanie occupée n’avait plus prié sur l’esplanade des Mosquées depuis 20 ans : « La dernière fois c’était en 2001. Et là grâce à Dieu, Israël m’a délivré un laissez-passer. Ce matin beaucoup de personnes ont été refoulées aux checkpoints. Il faut absolument être vacciné pour pouvoir venir à ici. »
Même si l’esplanade des Mosquées a rouvert ses portes, on est loin de l’affluence habituelle en période de ramadan. Les Palestiniens de Jérusalem sont majoritairement vaccinés contre le Covid-19, ils bénéficient du système de soin israélien, mais ce n’est pas le cas de ceux qui vivent en Cisjordanie occupée.
RFI