La centrale à charbon n’est pas encore en marche mais a déjà créé une psychose chez les populations.
La construction de cette industrie polluante fait peur aux habitants de Bargny qui craignent pour leur santé. Pour Aby DIA, facilitatrice communautaire et membre de l’ONG Synergie lumière pour le développement, la Banque africaine de développement (BAD) est en cause.
“Voilà des banques et institutions financières qui sont à l’origine de tous les problèmes de ces dames. Ce sont elles qui ont financé les sociétés qui expulsent ses femmes sur leurs terres et polluent leurs localités. Voilà des dettes qu’elles ont envers ces braves dames, qui sont sans appui depuis des années et qui luttent pour leur survie. Nous interpellons encore une fois la banque africaine de développement (Bad), la banque néerlandaise de développement (BND) , pour leur rappeler qu’elles ont une dette environnementale , une dette sociale envers ces femmes transformatrices » se désole-t-elle.
Même son de cloche du côté du secrétaire exécutif de l’ONG Lumière- synergie pour le développement. Allant plus loin même, Aly SAGNE estime que “la BAD devrait supporter la dette énergétique du Sénégal de 2010 à 2020, période où la centrale de Bargny –Sendou fonctionnait ».
A noter que c’est la BAD qui conduit les études techniques de ladite Centrale après avoir démarché le promoteur et mobilisé les financements en 2008.
Najib SAGNA