Le Sénégal continue d’accentuer le combat contre la pandémie de la Covid-19. Après l’élargissement de la vaccination à toutes les personnes cibles, l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (Iressef) travaille, de concert avec Pr Didier Raoult de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (Ihu), pour faire face aux nouveaux variants.
«La mission du Pr Didier Raoult s’achève aujourd’hui (hier, Ndlr) avec ce point de presse pour vous permettre de faire le bilan de notre mission qui était axée principalement sur l’étude de la Covid-19 sur la pandémie et sur les variants notamment sud-africain, brésilien, anglais dont on parle beaucoup dans la presse», indique Dr Cheikh Sokhna de l’Iressef. C’était hier, lors d’une conférence de presse.
Pour ce dernier, dans les épidémies, ce qui est le plus important, c’est l’origine des variants. Il rappelle qu’en Europe, la 1ère et la 2ème vague sont survenues avec des maladies différentes. Au Sénégal, cela doit être la même chose. Ce qui fait que, dit-il, l’Occident est en train de mettre des outils de diagnostic rapides et faire une veille des variants et une surveillance des virus qui circulent éventuellement pour mieux les traquer et isoler les gens qui sont testés positifs.
Par ailleurs, Dr Cheikh Sokhna soutient que Pr Raoult a un cocktail de médicaments d’hydroxychroloquine associé à l’azytromycin qui est efficace. Et plus de 170 études qui ont été faites dans le monde ont prouvé l’efficacité de cette combinaison. De son avis, plus de mille patients ont été guéris avec l’association de ces deux molécules. Pour le spécialiste il y a une étude française qui vient de sortir qui montre que les gens qui sont sous-antidépresseurs font des infections moins sévères. Donc de son avis, il y a une mine d’or dans les molécules.