Les étudiants en Master 2 redoublent au moins une fois. Cette déclaration du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation est une pilule que peine à avaler le Syndicat unitaire des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et de la recherche (SUDES/ESR).
Dans un communiqué, ledit Syndicat dément Cheikh Oumar HANNE et estime que sa déclaration est « fausse et sans fondement ». Selon le SUDES, bon «nombre d’étudiants sont orientés dans les universités publiques du Sénégal, accomplissent un cursus sans faute et font la fierté de leurs enseignants et de leurs parents dans tous les secteurs d’activités de ce pays »
Cette rectification faite, les syndicalistes s’en prennent plus vigoureusement à l’ancien directeur du COUD. « Le SUDES/ESR se désole que le ministre profère dans la presse des contrevérités qui confinent à la diffamation envers la communauté universitaire. Il tient à la disposition du ministre ses propres études publiées notamment dans la prestigieuse revue ‘’Liens’’ et qui montrent qu’il y’a une corrélation entre le taux d’encadrement et le succès des étudiants dans les universités sénégalaises et se tient à la disposition du ministre pour travailler au règlement des vrais problèmes auxquels notre système d’enseignement supérieur fait face», indique le communiqué du syndicat.
Pour rappel, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation a dernièrement fait savoir qu’il a ordonné aux «recteurs de ne démarrer les inscriptions en master 1 qu’après avoir fait les statistiques des masters en 2019 et 2020 ». Cheikh Oumar HANNE d’ajouter : « il n’est pas acceptable dans aucun système qu’il ait une filière où tout le monde redouble ».
WALFNet