La démission de nos collègues au niveau de la commission ad hoc, n’entrave en rien la poursuite du travail déjà entamé, selon le député Abdou MBOW.
Selon lui, la loi organique qui régit le fonctionnement de l’Assemblée nationale en son article 52 stipule que : «Il est constitué, pour chaque demande de levée de l’immunité parlementaire d’un député ou pour chaque demande de suspension de poursuites déjà engagées, une Commission ad hoc de onze membres nommés selon la procédure prévue à l’article 34. La Commission doit entendre le député intéressé, lequel peut choisir, comme défenseur, un de ses collègues. Lors des débats ouverts par l’Assemblée nationale, en séance plénière, sur les questions d’immunité, peuvent seuls prendre la parole, le Président, le Rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre». En clair, dit-il, il n’est nullement prévu au niveau des travaux de cette commission d’entendre outre le député, une autre personne. Abdou MBOW rappelle que lors de la demande de levée de l’immunité parlementaire du Khalifa Ababacar SALL, le président Madické NIANG, alors président du groupe parlementaire de l’opposition parlementaire, avait démissionné et cela n’a pas empêché à la commission de terminer son travail. «Pour simplement dire qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil», poursuit-il.
Charles G DIENE