Pour la Ligue démocratique, Ld/Debout, l’affaire de viol opposant l’homme politique et leader de Pastef, Ousmane Sonko à la masseuse Adja Sarr n’est qu’une «machination» politique du gouvernement contre un des irréductibles de l’opposition actuelle de la politique sénégalaise.
Dans une déclaration rendue publique, Le secrétaire général adjoint de cette formation politique, Pape Sarr et ses camarades affirment que c’est la mouvance présidentielle qui tire les ficelles. Pour la Ld-Debout ces accusations portées contre Ousmane Sonko sont «loufoques» et «trahissent la volonté éhontée du Président Macky Sall et de ses alliés de poursuivre leur entreprise diabolique de déstabilisation de tous les opposants». Pape Sarr et Cie soulignent, dans la foulée, que «cette forfaiture, au-delà de la personne du leader de Pastef, constitue une agression inacceptable contre la démocratie, la justice et la liberté, une tentative de bâillonnement de toutes les voix qui dénoncent les dérives de ce pouvoir aux abois».
Ainsi, après avoir constaté ces faits, la Ld-Debout, «exprime sa solidarité à Ousmane Sonko et à son parti. Elle affirme son indignation face à ces pratiques politiques qui sapent les fondements de la démocratie sénégalaise». Poursuivant leur argumentaires, les Jallarbistes/Debout soutiennent que le «constat doit être fait par tous les Sénégalais épris de justice, que Macky Sall est devenu un facteur de recul démocratique et de glissement vers l’instabilité au Sénégal». Et pour faire face, la Ld-Debout «invite tous les partis de l’opposition, les organisations de la société civile à la mobilisation et à la lutte contre la volonté du pouvoir d’éliminer toutes formes d’opposition à la mauvaise gouvernance et au troisième mandat». «Les forces vives ont le devoir et la responsabilité de barrer la route à ces aventuriers dépourvus du sens de l’éthique et pour qui toutes les méthodes sont bonnes pour se maintenir au pouvoir», estiment Pape Sarr et Cie.
Mamadou GACKO