Le leader de Pastef/Les patriotes a brisé le silence. Il a donné les raisons de sa fréquentation du salon de massage Sweet beauty Spa qui était l’objet de toutes les interrogations.
Pour se laver à grande eau, il a brisé le secret de son bulletin médical pour parler de sa maladie : des problèmes lombaires qui nécessitent des séances de massages. «J’ai commencé les séances de massage en 2007 pour soulager les douleurs. Depuis lors, je fais régulièrement des séances de massages thérapeutiques pour libérer les muscles et atténuer les douleurs», dit-il.
Versant toujours dans les explications, il souligne : «J’ai également essayé la technique chinoise acupuncture. J’avais même envisagé de voyager pour des soins médicaux, mais mon médecin m’en a dissuadé. Je me suis également attaché les services d’un masseur coréen avec 200 mille francs Cfa la séance. Mais 200 mille francs pour au minimum une séance par mois pour un opposant, c’était un peu… ». Et d’ajouter que c’est sur ces entrefaites qu’un de ses amis lui proposé l’institut Sweet Beauty Spa pour faire un massage thérapeutique. «Là, les responsables m’ont dit qu’il n’y a que des masseuses mais elles sont professionnelles. C’est un institut agréé par l’Etat, niché dans un quartier connu de tous avec une famille qui y habite. J’ai visité les lieux et j’ai appelé un Oustaz pour des conseils. Ce dernier m’a fait savoir que si c’est pour un traitement, il n’y a aucun inconvénient de se faire masser par une femme. Mais, à chaque fois, j’ai veillé à ce que deux masseuses s’occupent de moi lors des séances. Je n’ai jamais été seul avec l’une d’elles», a-t-il détaillé.
Balayant d’un revers de la main les accusations portées sur lui, M. Sonko a annoncé la présence de caméras de surveillance dans les couloirs de l’Institut. «Comment je peux violer une fille à quatre reprises? C’est impensable !», s’exclame le leader de Pastef qui qualifie cela à un complot ourdi par Macky Sall. «C’est un complot, une lâche cabale de Macky Sall qui a la trouille de ses adversaires», assène l’inspecteur des Impôts radié de la Fonction publique.
Magib GAYE