L’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus sont tenus pour responsables des nombreux reports des élections locales. Seulement, ce dérèglement du calendrier républicain donne des idées aux tenants du pouvoir qui agitent de plus en plus l’option d’un couplage des élections.
Invité du « Jury du dimanche », le député de Benno bokk yaakaar (BBY) trouve que c’est même une nécessité. «Si on doit faire les élections locales dont on ne connaît pas encore la date, est-ce que ça ne va enjamber sur la tenue des Législatives ? Est-ce qu’il faut faire les Législatives et les Locales ensemble ? Cela peut-être une option, mais je n’ai pas dit que c’est la mienne. Une autre option serait de dire : «on n’a qu’à tenir les Locales en 2022 et essayer de voir comment coupler les Législatives et la Présidentielle de 2024» pour éviter justement que notre pays connaisse une élection législative à mi-mandat par rapport à l’élection présidentielle, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le fonctionnement des institutions», explique le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale.
S’agissant du calendrier républicain qui en pâtirait, Seydou DIOUF relative et accuse les opposants. «Il est difficile de vouloir les tenir à date échue et en même temps satisfaire les revendications des acteurs politiques», se désole-t-il.
WALFNet