La levée de fonds du parti PASTEF/ Les Patriotes, lancée durant le week-end, suscite beaucoup de réactions surtout depuis le ministre de l’Intérieur s’est fendu d’un communiqué qui menace de dissoudre ledit parti en cas de financements occultes.
Pour le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, Antoine Félix DIOME est dans son bon droit. Car, indique-t-il, « ce champ exclut tout étranger installé au Sénégal et en dehors du territoire national ». A en croire Aymérou GNING, cette levée de fonds a été faite dans l’illégalité car on ne connaît pas exactement d’où vient le financement reçu par le parti PASTEF. Et c’est à l’Etat du Sénégal de réguler ce milieu pour contrôler les flux de financement pour la « souveraineté nationale, la sécurité publique et la viabilité de notre système économique ». En outre, ajoute le député, dans un monde où le terrorisme fait fureur, il est inadmissible et « farfelu qu’un acteur décide à lui seul des modalités de financement de son propre parti à l’exclusion de tous les autres ».
« Cette loi amendée par les députés de la 4eme législature, avec comme rapporteur l’honorable Samba Yéli DIOP introduit une précaution supplémentaire interdisant aux partis de se faire financer par des nationaux, amendements accepté par le gouvernement. Les lois 81-17 et 89-36 ont clairement défini les limites de financement des partis politiques que sont les cotisations de leurs membres, leurs dons et legs de leurs membres et sympathisants nationaux et les bénéfices tirés de leur propre manifestation. La loi 75-37, relatif aux partis politiques dans son exposé des motifs, a proscrit l’utilisation des subsides venant de l’étranger vivants au Sénégal pour éviter que des groupes de pression manipulent des partis politiques légalement constitués pour leurs propres intérêts et entretenir des relations de domination avec notre pays », explique le député.
WALFNet